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Octobre Rose 2021 la suite

Un peu d'histoire perso:

Je te ferai part de ma relation avec le cancer de sein, à travers de petites histoires perso pendant ce mois d’octobre. Je t’invite à lire l’article précédent si ce n’est pas encore fait.

On connaît tous une personne de notre entourage (plus ou moins proche), qui a été impacté dans sa vie par un cancer (tous confondus). Si on établit chacun notre liste je suis certaine que dans 90% des cas, le nombre frôle voir même dépasse les 10 doigts de nos mains.

Pour ma part, cela à commencé très jeune, les souvenirs remontent quand j’avais moins de 10 ans. Mon grand-père, cancer des poumons. il est parti à la soixantaine mais pas des raisons de son cancer. Ma grand-mère paternelle, un cancer du sein diagnostiqué dans sa soixantaine, bien soigné et elle est toujours parmi nous.

Je rentre au collège, nouvelle classe, nouvelles têtes et nouveaux amis. On apprend que la maman d’une de mes camarades de classe est atteinte d’un cancer du sein. J’avais aperçu sa maman avec un foulard sur la tête. Cette maman de deux enfants de moins de 12 ans à l’époque, assistait à la grande communion de sa fille. Cette image m’a profondément marqué encore aujourd’hui après plus de 20 ans.

Je pensais souvent et secrètement à ma camarade de classe, je me demandais comment elle, son petit frère, son père  et sa maman se sentaient face à cette situation. A l’époque je n’osais pas demander, par peur de déranger, de passer pour une curieuse. De plus, je ne voulais pas aborder ce sujet à l’école, pour ma camarade, le fait d’aller en cours était certainement une échappatoire de ce qu’elle vivait à la maison. Un moment pour elle de se concentrer sur autre chose, donc ce n’était clairement pas l’endroit pour en discuter…

Cela me peinait fortement, j’y pensai souvent, je m’imaginai à sa place et j’étais dévasté à l’idée que çà arrive à ma mère, et à la souffrance que ma camarade pouvait ressentir. J’avais déjà beaucoup d’empathie pour les autres à ce si jeûne âge. Je me disais chaque jour: cette situation est injustesa maman est jeune (moins de 40 ans). Je pensais à l’époque que les cancers ne touchaient que les personnes âgées. Le sujet me perturbait profondément…

Quelques mois plus tard…

Un dimanche, je pense fort à ma camarade et j’en ai même fait un cauchemar bien pourri la vieille, j’en parle à ma mère. La semaine au collège débute et ma camarade n’est pas présente à la première heure de cours. Je pense directement à elle, à sa famille, à sa mère et avec comme image en tête que sa maman est décédée.

L’heure de cours commence, le prof nous fait une annonce, la maman de **** s’en est allée.

P****n c’est dur, p****n c’est injuste, p****n de cauchemar! Fin des cours, je rentre chez moi et je m’écroule dans les bras de ma mère, je ne pouvais imaginer la tristesse de ma camarade. Le sujet me perturba profondément et me glaça le sang à jamais… un sentiment d’injustice…un traumatisme.
(partie 2 au prochain article)

Sur ces confidences par écrit, je me libère un peu de ce poids…les larmes et les émotions sont toujours bien là. Je pense que l’idée « Objectif100(ans), vivre mieux, longtemps et en pleine forme » est né inconsciemment en moi, à cette époque. Je voulais déjà que mes parents vivent le plus longtemps possible et en bonne santé.

Contribuons ensemble...

  • Objectif100 participe à cet appel aux dons en reversant 30% des bénéfices effectués sur le mois d’octobrePour cette occasion, j’offre en plus à chaque adhérent des formules Autonomie et Atelier Groupe 1 heure de coaching individuel , en savoir plus: https://www.objectif100.fr/leprogramme/

Mobilisons nous tous ensemble ! Partage autour de toi et nous en serons tous reconnaissants 

 Un grand soutien au collectif mobilisation triplettes !

Tu veux voir un aperçu du programme objectif100?  c’est par ici

Le centre de lutte contre le cancer Gustave Roussy, à Paris, lance un programme médico-scientifique unique en France. Le programme COMPASS vise à déterminer les stratégies potentielles les plus efficaces dans le traitement des rechutes précoces d’un cancer du sein triple négatif métastatique. La recherche, les innovations & les essais cliniques coûtent de l’argent. Un appel au don est lancé pour faire 3 fois plus à ce sujet sur les 3 prochaines années.
Les besoins en financement du programme COMPASS s’élèvent à 2,4 M€ et ne comprennent pas le coût des médicaments qui sera pris en charge par les laboratoires.

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